Rapide…

20130607-122904.jpg

Notre profil de vol sur Amsterdam / CDG. Ça laisse 4 minutes de croisière, respect aux collègues PNC qui sont devenus experts en ‘lancer de plateau repas’…

Nice.

Bon, ok, j’ai un peu délaissé ce blog depuis 1 mois et demi.

Alors pour me faire pardonner, une petite galerie de photos glanées depuis que je fais des vols au départ de la base Nice…  Un aéroport vraiment intéressant à l’aérologie si particulière (ah, le petit vent du Var !…) et des paysages magiques à chaque vol.

2 possibilités pour l’approche à vue : la ‘classique’ piste 04 en arrivant du nord, on passe verticale l’Estérel, travers Cannes / Mandelieu puis les îles de Lérins, et sortie du train travers sud du Cap d’Antibes (deuxième photo, si, si, celle avec toutes les petites bicoques des SDF – Sans Difficultés Financières – vers le Phare de la Garoupe…), le nez sur l’Hippodrome de Cagnes sur Mer, dernier virage à 800 ft…

Et puis quand le vent tourne en journée, il y a la piste 22, dans l’autre sens ; on rage un peu quand on vient du nord car on perd un peu de temps, c’est moins direct, mais la balade est encore plus belle. Si on a la chance de faire l’approche à vue, c’est Cap d’Antibes -> Cap Ferrat pour la vent arrière en descente (4000ft -> 2000ft environ) puis virage dans la baie de Nice, dernier virage sur le Negresco…

Moralité : il me faut une GoPro.

Simulateur

3 séances de simu ce mois-ci !

La première pour s’entraîner et valider nos nouvelles procédures en vigueur depuis le 18 octobre, qui nous rapproche de la documentation et des procédures Airbus (jusque là nous avions une méthode traduite en français et adaptée d’AIRBUS à la sauce Air France…), et les deux autres hier et avant-hier, pour le contrôle semestriel et l’entraînement également.

Un programme assez chargé sur 2 jours :

– décollages et atterrissages automatiques dans le brouillard (Cat III) avec pannes et remises de gaz

– pannes moteur au décollage, en croisière, en montée

– vol avec indications de vitesse incohérente,

– entraînement à l’extinction des 2 moteurs (c’est pas prévu que ça arrive, hein, le gentil instructeur a accepté à ma demande, syndrome Hudson…) j’ai réussi à me reposer à Orly mais avec sortie en bout de piste à 50 kt.

– un autre exercice ‘sympathique’ : le copilote tombe dans les pommes à 1000 ft en finale alors qu’il pilote à la main avec maxi vent de travers et une météo toute pourrie… évidemment il appuie un peu sur le joystick du mauvais côté… remise de gaz, prise de priorité au manche, message mayday, etc, tout seul et avec les nouvelles procédures, là j’avoue que les annonces en français sont revenues toutes seules !…

– Passage en panne électrique totale (ELEC EMER CONFIG) les 9/10 èmes des systèmes avion qui s’éteignent, une petite hélice qui sort du fuselage pour nous alimenter en électricité et puissance hydraulique, le copilote fait les checks lists et le bilan de ce qu’il nous reste, et moi je pilote un A320 tout mou qui a perdu 2/3 de sa réactivité…

Et la plus surprenante : panne des capteurs de position d’une manette de gaz ; un réacteur qui part à fond, et même avec l’autre tout réduit et les aérofreins, on accélère quand même ; la seule solution : monter jusqu’à pouvoir sortir un cran de volets, et à ce moment le moteur part au ralenti et on se retrouve en configuration « connue » de panne d’un moteur…

Au bout des 2 séances : triple soulagement (ça fait du bien quand ça s’arrête) (« très bon contrôle continuez comme ça ») (prochaine séance dans 6 mois)…

Les aventures de Kako

Une collègue m’a gentiment envoyé et autorisé à partager cet album de photos prises lors d’un long standby… Elle promène « Kako » dans le monde entier et a une collection assez fabuleuse de photos de lui façon ‘nain de jardin d’Amélie Poulain’…

 

Awacs

 

Sympathique rencontre au dessus de la Bretagne la semaine dernière.

Il nous a sans doute vus avant que nous le voyions 😉

Satcom

Sur les A320 A319 qui faisaient des vols « Dedicate » (quasiment du long-courrier : Riyadh, Jeddah, Amman, Libreville, Pointe-Noire, Malabo…) sont encore installés des téléphones satellites. Certains numéros sont pré-programmés pour joindre le CCO (centre de contrôle des opérations d’Air France) et l’escale d’arrivée afin de s’assurer qu’aucun souci n’attend l’avion et l’équipage à l’arrivée, dans ces villes où la situation peut rapidement évoluer…

 

Pourquoi Marseille ? Je n’ai pas la réponse. 😀